Voir l'article de Pascal Jacob : "Immeuble en bois : prenons garde de ne pas griller les étapes".
Dans sa conférence "Un paradoxe français, une forêt sous-exploitée et un risque d'envol des constructions en bois importés" faite à l'AFEF le 12 octobre 2017, Jean-Marie Ballu avait employé la formule Mettre plus de bois dans les maisons... plutôt que faire plus de maisons en bois ! et ce pour mettre l'accent sur le bois français et nos feuillus, et prôner comme depuis des siècles la mixité et la complémentarité des matériaux, chaque matériau à sa place, plutôt que des solutions idéologiquement entièrement en bois.
Le bois doit avoir toute sa place mais vouloir faire tout en bois peut parfois conduire à des utilisations contreproductives et décevantes.
Dans son article "Immeuble en bois : prenons garde de ne pas griller les étapes", Pascal Jacob développe des idées du même ordre. Après avoir rendu hommage aux progrès de la construction bois traditionnelle et à l'excellent travail de fond réalisé, en France, par la profession et l'association ADIVBOIS sur le marché des bâtiments de moyenne hauteur (<50 m), démonstrateurs des possibilités du bois, il met en garde sur l'inflation prématurée vers des immeubles de très grandes hauteurs en bois (projet à Tokyo : 350 m de haut). En revanche il appelle aussi l'attention sur l'intérêt de la mixité des matériaux et leur complémentarité.
Pour découvrir son article, voici le lien vers son blog : http://bit.ly/2IsyNS5
Oui évidemment au bois, oui à un maximum de bois, mais à la bonne place, sinon gare au boomerang et à la contrepublicité.