samedi 19 décembre 2015

Académie, prix spécial pour l'Hermione de J-M Ballu


L'Académie nationale des sciences, belles lettres et arts de Bordeaux a, dans sa séance solennelle de clôture du 17 octobre 2015 attribué le prix spécial au livre "l'Hermione, l'aventure de sa reconstruction", édité chez Vagnon.  Il s'agit de la 3eme édition revue et augmentée pour s'adapter au mieux à l’avancement du chantier... jusqu'à de belles images de navigation en plein coup de tabac.
JM Ballu remerciant l'Académie et l'assoc. Hermione (photo A. Béthencourt).
Il raconte cette extraordinaire aventure de la recherche des bois dans nos forêts et du travail parfait des charpentiers de marine devant un public fidèle et passionné. 
Après ces 17 années de construction de l'Hermione à Rochefort, les charpentiers ont remis cette superbe frégate, réplique historique parfaite, entre les mains des marins, pour les essais en mer puis pour 4 mois de double traversée de l'Atlantique sur les traces de La Fayette.
Dans sa réponse, Jean-Marie Ballu a vivement remercié les membres de l'Académie Nationale de Bordeaux pour avoir attribué ce prix à son livre "L'Hermione, l'aventure de sa reconstruction" et il a tenu également à remercier et à féliciter l'Association Hermione La Fayette pour ses compétences, sa constance et sa ténacité, pendant 20 ans, pour concevoir, reconstruire et refaire naviguer cette frégate historique. Puis il a ajouté : Hermione est fille de la Belle Hélène de Troie et petite-fille d'Okéanos, dieu des océans. Mais sans remonter à la mythologie c'est aussi la frégate qui emmena La Fayette aux Etats-Unis. Pour la reconstruire à l'identique il a fallu retrouver les savoir-faire du XVIIIème des forestiers, des artisans du bois et des charpentiers de marine ; les forestiers notamment s'astreignent à toujours faire pousser les arbres droits alors que les navires sont tout en courbes et qu'il a fallu retrouver beaucoup de bois courbes !  Cette reconstitution parfaitement historique achevée, il a aussi fallu réapprendre aux marins d'aujourd'hui à manœuvrer une frégate de Louis XVI subitement arrivée jusqu'à nous ! C'est l'aventure que raconte ce livre. Grand merci à tous.
Jean-Marie Ballu a aussi écrit "Bois de Marine, les bateaux naissent en forêt", livre de fond, primé par l'Académie de Marine, aujourd'hui, revu et augmenté, par l'IDF, éditeur.

 

jeudi 19 novembre 2015

Bois de Marine et reconstruction de l'Hermione

Au musée de la Marine le 2 nov. Photo Ph Lacroix
La série de conférences "Des Bois de Marine aux bois de l'Hermione" connait un grand succès. Elles sont présentées par Jean-Marie Ballu qui, pendant 17 ans, a suivi la reconstruction de l'Hermione, puis a navigué à son bord. Des conférences ont déjà été organisées par les Amis du Musée de la Marine ; elles ont rassemblé près de 60 personnes tant à Granville le 22 septembre qu'à Paris le 2 novembre (Musée de la Marine au Trocadéro). Une autre conférence a eu lieu à Châtellerault le 11 novembre au soir, elle a rassemblée 150 passionnés grâce à Mme Poitrinal et à l'excellente logistique de la Société des sciences. La prochaine, pour un cercle privé,  aura lieu à Paris le 24 novembre 2015.
D'autres conférences sont en projet, comme au Forges royales à Guérigny (Nièvre), région qui a toujours été intéressé par l'histoire de ses forêts et de ses forges d'ancres
Ces conférences, modulable en fonction de l'assistance, peuvent être organisées à la demande, pour nos ports ou nos régions forestières, tous passionnés par l'aventure de l'Hermione. Les images racontent la patiente reconstruction (17 ans) et les 4 mois de traversée de l'Atlantique et retour à Brest et Rochefort. L'Hermione est aujourd'hui devenue un emblème de la France ! 
Encore un grand merci pour cette parfaite réussite, construction comme navigation, à l'Association Hermione La Fayette à ses membres, à ses responsables et à son président, Benedict Donnelly.

jeudi 12 novembre 2015

Bois d'aviation au Festival des étoiles et des ailes

Invité par le Festival des étoiles et des ailes, Jean-Marie Ballu, lauréat du prix l'an dernier pour son livre "Bois d'aviation, Sans le bois, l'aviation n'aurait jamais décollé" sera à nouveau présent à Toulouse pour rencontrer ses lecteurs et dédicacer ses différents ouvrages (dont également Bois de Marine, primé par l'Académie de Marine, Bois de musique, et l'Hermione, l'aventure de sa reconstruction).
Ce livre a reçu en 2014 le label du Centenaire de 14/18 et les prix suivants :
- prix du livre aéronautique des Vieilles Tiges et des Vieilles Racines,
- prix Des Ailes 2014 à Toulouse - France Bleu.

vendredi 16 octobre 2015

Forêts domaniales, comme l'Hôtel de la Marine: Inaliénabilité !

Plaque de garde "Forêts Nationales" de 1801.

Pas plus que l'Hôtel de la Marine, enfin sauvé de la liste des biens à vendre, on ne doit envisager la vente de forêts domaniales ! Ce parallèle rappellent les nombreux liens depuis 7 siècles entre forêt, Eaux et Forêts et Marine .
Dans le livre "250 réponses aux questions des amoureux de la forêt" paru en 2006, l'auteur décrivait l'origine (1359, réaffirmé par l'édit de Moulins de 1566) de l'inaliénabilité des "forêts royales", "de la Couronne",  devenues "nationales" à la Révolution, puis "domaniales".
Ce texte, sans lien avec les rumeurs actuelles de cessions de forêts domaniales, se terminait par la phrase : "Espérons, dans un monde où la protection des forêts est d’utilité générale pour la planète et où le privé, à part quelques philanthropes, ne peut investir dans un très long terme, que l’État et les collectivités sauront ne plus aliéner les forêts."
 La seule exception admise historiquement dès le XVII e  siècle était "l'engagement", sorte de prêt avec  élastique ; le roi pouvait gager une partie du domaine mais avec faculté perpétuelle de rachat et seulement pour financer une guerre ; mais nous ne sommes plus en guerre depuis 1945 ! Tout au plus peut-on échanger des parcelles isolées pour résorber des enclaves et restructurer les limites dans l'intérêt patrimonial.
Toutes les lois d'aliénation des forêts (Louis-Philippe etc.) ont rencontré une forte hostilité des Conservateurs des Eaux et Forêts et des personnels forestiers.
On ne vend pas les bijoux de famille, le capital, pour payer des échéances de fonctionnement ou équilibrer le budget de l’État ou de l'ONF.

samedi 10 octobre 2015

Des bois de Marine aux bois de l'Hermione


Après le succès de la conférence à Granville du 22 septembre, et encore à l'invitation des Amis du Musée de la Marine (AAMM), une nouvelle conférence de Jean-Marie BALLU aura lieu le lundi 2 novembre 2015 à 14h30 à Paris : "Des Bois de Marine aux bois de l'Hermione".  
Musée national de la Marine, Palais de Chaillot, 75116 Paris : entrée gratuite dans la limite des places disponibles, porte de la Conservation, côté jardin, sur présentation d'une pièce d'identité. (préinscription au téléphone ou auprès de contact@aamm.fr).

Les images qui seront projetées racontent les 17 ans de construction, jusqu'au retour à Brest et Rochefort, après les 4 mois de navigation et de traversée de l'Atlantique sur les traces de La Fayette. Grand merci pour cette réussite à l'Association Hermione La Fayette.
Une autre conférence aura lieu à Châtellerault le 11 novembre au soir.
D'autres conférences sont en projet, comme au théâtre des Forges royales à Guérigny (Nièvre) qui a toujours été intéressé par l'histoire de ses forêts,  de ses forges d'ancres de marine... Enfin et au delà des conférences publiques, certaines conférences privées, pour cercles ou clubs, peuvent être organisées à la demande, comme à Paris le 24 novembre. Ces conférences avec projections sont modulées en fonction des demandes.

mardi 15 septembre 2015

à Granville : des Bois de Marine, à l'Hermione.


Jean-Marie Ballu a eu la chance de suivre la construction de l'Hermione pendant 17 ans et de naviguer une dizaine de jours à bord.  Après plusieurs séances de dédicaces cet été dans des salons du livre (à Paris, Noirmoutier, Saint-Vaast la Hougue etc.), il fera une conférence à Granville (50) le mardi 22 septembre à 18 h à l'invitation des Amis du Musée de la Marine (AAMM, section régionale).
Le thème en sera avec l'exemple de l'Hermione : Bois de Marine, d'hier aux reconstitutions d'aujourd'hui. Les images qui seront projetées racontent la construction, les essais en mer avant  la traversée de l'Atlantique sur les traces de La Fayette, jusqu'au retour à Brest, après 4 mois de navigation.

L'Hermione a fait ses preuves après sa grande transatlantique, aller et retour aux Amériques, et s'est révélée une frégate, rapide comme l'originale, et exceptionnelle.
Encore un grand merci à l'Association Hermione La Fayette qui a permis ce magnifique succès.

lundi 31 août 2015

L'Hermione, après l'Amérique, de Brest à Rochefort

Arrivée de l'Hermione le 10 août à l'entrée du goulet de Brest après 4 mois de voyage, accueillie par de nombreux bateaux.
Après son brillant périple américain, l'Hermione est arrivée à Brest, grand port historique, en grande pompe et grandes gerbes d'eau des remorqueurs, accueillie par une foule de bateaux et de spectateurs.
C'est à bord d'une vedette rapide, affrétée par les organisateurs pour quelques journalistes (France 3 etc.) que nous sommes allés loin au large à sa rencontre prendre des centaines de photos "toutes voiles dehors". Rapidement à l'approche du goulet de Brest et de l'entrée en rade, les voiles devaient être carguées ou amenées, l'arrivée à quai devant se faire très lentement et au moteur. 172 000 personnes se sont pressées au "village" installé sur le quai Malbert devant  l'Hermione et 12 500 ont pu monter à bord de la réplique encore humide des embruns atlantiques.

Après 10 jours de grande fête à Brest, du 10 au 16 août, la frégate est repartie pour un bel accueil à Bordeaux du 20 au 26, avant de revenir  à l'ile d'Aix ; le Premier ministre Manuel Valls est venu à bord le 29 août, comme l'avait fait le Président de la République François Hollande le jour du départ le 18 avril 2015 avec Ségolène Royal ; une reconnaissance étatique de la frégate de Louis XVI, l'Hermione représente la France. Puis elle leva l'ancre pour rentrer à Rochefort, son port de construction et d'attache ; les Rochelais et toute la région attendaient son retour avec impatience. L'Hermione se doit d'être présente près de neuf mois à Rochefort, elle y sera visible selon l'habitude. Un grand merci à l'Association Hermione La Fayette qui a réussi très brillamment tout son challenge, la reconstruction et le voyage inaugural !


Beaucoup de nostalgie pour les marins et gabiers volontaires débarqués... mais reste à préparer l'hivernage,  rentrer les voiles et toute une série d'opérations de rangement et de maintenance. Mais rapidement il faudra envisager la suite, car elle sera de retour à Brest du 13 au 19 juillet 2016 pour le grand rassemblement de Brest 2016, rassemblement des bateaux traditionnels, voiles classiques, gréements anciens et gens de mer, tous les 4 ans.
Pour plus de détails voir le site officiel de l'Association Hermione-La Fayette, armateur du navire www.hermione.com et voir les livres "l'Hermione, l'aventure de sa reconstruction" chez Vagnon et "Bois de Marine, les bateaux naissent en forêt" chez IDF (tous deux de Jean-Marie Ballu et parus en décembre 2014).

mercredi 15 juillet 2015

L'Hermione aux Etats-Unis... bientôt son retour

la baie de New-York le 4 juillet devant la statue de la Liberté.
Après la Chesapeake et le Potomac, puis une réception en grande pompe pour la fête nationale américaine à New-York le 4 juillet, l'Hermione était à Boston les 11 et 12 (Boston avait été le point de départ de la révolte -Boston Tea Party- contre l'Angleterre et ses taxes ; La Fayette y débarqua le 28 avril 1780 et l'Hermione y  accueillit le Congrès  !)
Puis ce fut Castine (ancien fort français d'Acadie) le 14 juillet, et ce sera Halifax le 18 et sur le retour, Saint Pierre et Miquelon le 23 juillet.
Brest l'attend avec impatience pour de grandes fêtes du 10 au 17 août. Pendant l'été elle n'est pas oubliée en France avec de nombreux salons du livre, à Noirmoutier les 13 et 14 juin, ou des séances de dédicace, au Musée de la Marine le 20 etc. Jean-Marie Ballu est ainsi passé dans la presse écrite (Télégramme de Brest...), la radio ou la télévision (France Bleu Cotentin le 14 juillet...) pour rappeler la construction et les étapes du voyage de l'Hermione.
Il a également rédigé de nombreux articles pour Forêt privée, Marine et Océans, Neptunia, Forêt Entreprise, Forêts de France... et participe à des présentations, des conférences et des débats, et dédicace ses livres Hermione et Bois de Marine : prochaine occasion les 18 et 19 juillet au Festival Ancre et encre de Saint-Vaast la Hougue où elle sera mise à l'honneur, puis ce sera Brest !


vendredi 12 juin 2015

De la feuille à la feuille, histoire de feuilles

                          Naissance en forêt du papier
Feuille blanche. Qu'y a-t-il de plus beau que la page blanche, vierge, recevant peu à peu le crayon ou le pinceau de l'artiste, les vers  du poète ou l'inspiration de l'écrivain ? Mais d'où viennent ces feuilles ? de l'arbre naturellement... lui aussi couvert de feuilles.
 
Feuille, source de vie. L'arbre est habillé de feuilles vertes, petits laboratoires d'alchimiste, transformant sous l'impulsion du soleil, l'eau et le carbone de l'air, l'épurant aussi. Les sucres créés donnent la matière noble, naturelle, le bois. Il se dépose en un cerne concentrique sous l'écorce, cette feuille de bois là, cylindrique, n'est pas récupérable, ni pour le papier, ni pour les meubles ou les charpentes !
Grume "sur feuilles"
Feuille-âge... de l'arbre. Ces feuilles tombent à l'automne dans un éblouissement de couleurs, préparant l'humus nourricier de la forêt. À chaque saison l'arbre prend ainsi une feuille ; quel âge as-tu ?  j'ai ma troisième feuille...
Feuille ou... billet à ordre ? La forêt est un placement à terme, car la couche annuelle de bois qui a poussé sous l'écorce ne peut à l'évidence être prélevée. En économie forestière la "feuille" est l'accroissement annuel d'un arbre ou d'une parcelle, espoir d'une récolte future, différée comme un billet à ordre... ou comme un plan d'épargne. Cette "feuille" de l'année, augmentée des précédentes et de leurs intérêts cumulés, sera alors récupérable, récoltable à terme, à la coupe programmée... Mais ne jamais récolter plus que la possibilité annuelle, c'est la base du développement "soutenable", labellisé PEFC ou FSC, pour faire le papier ou le bois de France et du monde entier.
Vente sur feuilles. Arrive le terme de sa vie et la cognée du bûcheron, l'arbre est mis à bas, et là, "sur feuilles", celles de l'automne, lit où repose la grume, acheteur et vendeur négocient à son pied comme les maquignons à la foire aux bestiaux. Quand la vente ne se fait pas sur feuilles, elle se fait... plus souvent en salle ou par écrit.
Feuilles de placage. Les plus belles grumes de bois précieux sont tranchées ou déroulées, et transformées en fines feuille de bois, les feuilles de placage. Ces dernières n'ont cependant, rien à voir avec le papier, à l'exception de leur finesse d'1/10ème de millimètre, idéale par leur légèreté pour le contreplaqué aviation.
Et retour à la feuille de papier. Le bois provenant de ces "feuilles" de bois ou cernes, broyés, nous livrent la pâte, donnant ainsi des milliers de feuilles de papier, base de notre communication, de notre histoire et de notre art,  bref de notre culture papier. Les "bonnes feuilles" seront toujours conservées par le lecteur... et pendant des siècles dans nos livres anciens.
Jean-Marie Ballu         avec un clin d'œil à l'Association "Culture Papier".



vendredi 5 juin 2015

Norfolk, l'Hermione à quai, et demain Yorktown !

Après 17 ans de travaux et 1 mois 1/2 de mer, l'Hermione est arrivée aux États-Unis, dans le  port militaire de Norfolk avant de rejoindre Yorktown. Toutes une série de fêtes l'attendent dans les escales successives, jusqu'à une apothéose à New York du 1er au 4 juillet. L'Amérique a décidé de se souvenir avec faste de La Fayette et de la France. Un grand merci à l'Association Hermione La Fayette qui avec fougue et une ténacité de 20 ans a parfaitement réussi cette reconstitution  historique.

lundi 1 juin 2015

L'Hermione a traversé l'Atlantique !

Le18, sur le plateau de Fr. 3
Après son départ le 18 avril 2015 de l'Ile d'Aix (voir CR  ci-dessous, article d'avril) , l'Hermione a cheminé au travers de l'Atlantique, en passant par les Canaries sans avoir toujours un temps agréable. les vents espérés n'étaient pas toujours au rendez-vous, alternance de coups de vent, de pluie et de calme, d'où quelques phases au moteur faute de vent. Après avoir atteint Port Saint-Georges aux Bahamas, où elle fait une courte escale de réapprovisionnement en frais, elle a repris sa route dans la mer des Sargasses, tristement réputée depuis Christophe Colomb, comme une mer sans vent, au calme plat, et aux algues entravant les navires.
L'Hermione est déjà plein Sud de de Yorktown et Boston, où le temps était au grabuge depuis plusieurs jours dans ce secteur Est-Américain, rendant potentiellement délicate son arrivée.
Mais ça y est, la traversée de l'Atlantique est faite ! L'Hermione voit les côtes américaines et sera à Yorktown le 5 !

Pour information : Jean-Marie Ballu fera des dédicaces ou des conférences avec dédicaces sur l'Hermione et le bois :
- au Salon du Livre de Mer de l'Ile de Noirmoutier les 13 et 14 juin 2015,
- au musée de la Marine à Paris au Trocadéro de 15 à 19 h le samedi 20 juin 2015,
- au Salon Ancres & encres de Saint-Vaast la Hougue les 18 et 19 juillet 2015, il vous y attend.

PS : Il n'y a pas de passagers clandestins sur l'Hermione, mais un pirate à bord de ma messagerie personnelle ! n’utilisez plus ma boite piratée jm.ballu chez yahoo, le pirate ayant en sus créé une messagerie jeanm.ballu chez gmail ce n'est pas la mienne, usurpation d'identité ! Pour me joindre, si vous n'avez ma nouvelle messagerie, consultez mes éditeurs IDF ou Vagnon.

mardi 26 mai 2015

Bois de musique, de résonance et lutherie

Extrait de "Bois de musique", érable ondé.
Jean-Marie Ballu avec son livre Bois de musique, a été invité sur France musique à échanger en direct avec Vincent Josse et Sofia Anastasio, le 22 mai 2015 de 8 h à 8 h 30 pour évoquer le bois de lutherie et les difficultés d'approvisionnements en bois des luthiers. 
Si il n'y a guère de problème pour trouver des épicéas et sapins de résonance  à accroissement très fins, en revanche les tensions sont vives pour les érables ondés en concurrence directe avec les prix plus élevés (x 2 à x 10 !) offerts par les trancheurs, surtout pour les gros diamètres nécessaires à la réalisation des fonds de violoncelle et contrebasse. Les forestiers comme les scieurs ayant tendance à diminuer les diamètres d'exploitation, ces gros diamètres se trouveraient plus facilement dans les parcs de châteaux et les milieux urbains que dans les ventes de l'ONF.
Quant aux essences exotiques, ébène, grenadille ou pernambouc (Pau Brasil) notamment pour les archets, ils doivent respecter les conventions internationales et proviennent souvent maintenant de plantations spécifiques écocertifiées. 

lundi 20 avril 2015

L'Hermione, cathédrale de bois, est partie le 18 avril !

Un grand moment ! des milliers de spectateurs ; le Président de la République s'est déplacé et a embarqué sur l'Hermione, et en souvenir de La Fayette, le Président Obama s'est exprimé par la voie de son Consul. Lors du grand départ pour les Amériques, Jean-Marie Ballu avait été invité par la presse à commenter l'évènement et à raconter l'aventure de la reconstruction de l'Hermione : ce fut l'occasion de parler de forêt, de charpente navale et des approvisionnements en bois nécessaires.

Europe 1 chez Wendy Bouchard à 12 h le 17 avril :
Photo Europe 1 du 17 avril. DR
Europe 1 : vous êtes l'auteur de l'Hermione l'aventure de sa reconstruction chez Vagnon,... le bébé part à la mer ....
JMB : cela fait en effet 17 ans que j'accompagne ce chantier, c'est un chantier magnifique, on dirait que l'on reconstruisait une cathédrale !  Après 17 ans entre les mains habiles des charpentiers de marine, elle passe aux mains des marins ! Ce n'est plus un chantier en reconstruction, c'est une vraie frégate qui navigue...
Europe 1 : quel était votre rôle ?    JMB : j'étais alors à l'Office National des Forêts chargé de fournir les premiers bois de l'Hermione, j'avais écrit un livre "Bois de Marine" et suivi nombre de reconstructions des bateaux du patrimoine, bateaux traditionnels français, tel la Recouvrance de Brest, après le concours lancé par le Chasse-marée... 
Europe 1 : sur quels plans ?  peut-on vraiment dire que c'est une réplique ? 
JMB : L'Hermione faisait partie de 4 "sister ship", dont l'un avait été capturé par les Anglais qui admirant la construction navale française qui était meilleure que la leur, en avaient relevé les plans ; ce sont ces plans qui ont servi... / ... etc.

France 3 le journal de 12 h le 18 avril avec Marie-Ange Cristofari :
F 3 : Pourquoi avez vous avez écrit "L'Hermione, l'aventure de sa reconstruction", un livre très documenté  chez Vagnon ?
JMB : Je suis forestier et passionné par le bois. Depuis 7 siècles la forêt française a été conditionnée pour produire du chêne pour construire des vaisseaux. On avait perdu l'habitude depuis un siècle de construire ces vaisseaux en bois, alors quel plaisir pour les forestiers et les charpentiers de marine d'y revenir ; réaliser des pièces massives de 40 cm d'épaisseur, une coque de chêne de 55 cm d'épaisseur ! Pour cette coque de 1200 m3 de chêne, on est parti de 8000 m3. La forêt française est trop riche en chêne... parce que l'on ne construit plus assez d'Hermione !
Autrefois réglementairement, sous Louis XVI, il fallait un an et demi pour laisser au bois le temps de sécher, à l'époque en urgence, pour l'Hermione, on a mis que 6 mois, un peu avec des pièces préparées d'avance. Aujourd'hui il a fallu prendre son temps et ces 17 ans, pour les passionnés cela a été merveilleux !
F 3 : Entorses à l'histoire ?  JMB : Il n'y a pas pratiquement pas d'entorse à l'histoire, l'Hermione est authentique, l'Hermione est historique et merveilleuse ! Certes il y a deux trous, percés perpendiculairement dans la coque, et non pas deux longs arbres de transmission horizontaux qui auraient abîmés de nombreux couples ; donc bien sûr il y a 2 hélices en dessous, mais pas d'entorse à la charpente navale pour la coque.../...
J'ai suivi avec plaisir la construction pendant 17 ans.../... et l'Association Hermione La Fayette m'a invité pour les essais qui furent extraordinaires pour moi, avec le Commandant Cariou. Ce fut un grand plaisir de naviguer pendant une dizaine de jours et un peu de tempête et de voir ainsi l'Hermione, après 17 ans passés entre les mains habiles des charpentiers de marine, passer aux mains des marins ! C'est maintenant une autre aventure.

France 3 le reportage du18 avril de 15 h 30 à 16 h 30 avec Pascal Foucaud, diffusion sur tout le littoral atlantique, de Biarritz à Brest et + :  (Extraits des propos de JM Ballu, l'un des intervenants sur le plateau...)
JMB : Voilà près d'un siècle que l'on ne construisait plus de navires (de guerre) en bois et pour les forestiers et les charpentiers de marine, c'est un grand plaisir de voir recommencer la construction navale en bois, et pour construire il faut du chêne.  La forêt française est très riche en chêne, trop riche... Depuis la Gaule chevelue de la période romaine, la forêt n'avait cessé de diminuer, aujourd'hui, elle est 2 fois plus importante en surface que sous Louis XVI. Avec la forêt française en bon état comme elle est, on pourrait reconstruire dix fois la flotte de Louis XIV ou Louis XVI, c'est à dire 100 vaisseaux et 100 frégates.
France 3 : Il a fallu dépoussiérer les métiers oubliés, le savoir-faire perdu ?
JMB : Il était toujours resté un fond de savoir-faire de construction navale pour les pêcheurs, avec de gros chalutiers en bois et le savoir-faire a été conservé. On peut se poser la question de ce qu'est la naissance d'un navire ? Est-ce sa mise à l'eau ?, la pose de sa quille ? n'est-ce pas aussi un peu, on entre dans le bois, l'abatage des grands chênes pour sa quille ?  voire deux siècles avant la plantation sous Louis XVI des chênes  qui ont été utilisés ?
France 3 : est-ce le prélude à une nouvelle filière ? JMB : on le souhaiterait bien. Il faut préserver ces savoirs-faire. Heureusement qu'il y a quelques grandes répliques comme l'Hermione et cette réplique est pour nous fantastique ; alors que depuis un siècle on ne prenait plus guère de bois pour faire des navires, aujourd'hui on recommence.
France 3 : c'est une rencontre entre modernité et tradition. 
JMB : Le navire est parfaitement historique au niveau de sa coque en chêne, à 95 % historique, ce n'est pas parce qu'il y a deux petits trous pour laisser passer des arbres verticaux,avec un angle avec au bout deux hélices... Pour construire un navire il faut deux sortes de bois, des bois droits faciles à trouver (quilles et bordages) ; mais surtout des bois courbes, pour les couples, côtes de la frégate, en bois de fil, il fallait que les arbres aient poussé tordus, et des "courbes" sortes d'équerre entre les ponts et la coque, les plus difficiles à trouver.
France 3 :il fallait combien de temps à l'époque ?  JMB : Les consignes sous Louis XVI étaient qu'il fallait construire les frégates en un an et demi pour laisser aux bois le temps de sécher, peur des bois peu secs et de leur déformation. L'Hermione a été faite en six mois, un peu en urgence, avec des pièces déjà taillées à l'avance.  Pour notre Hermione d'aujourd'hui, l'Association Hermione La Fayette a eut la sagesse de mettre 17 ans, les bois sont bien secs ! on a bien respecté l'esprit de Louis XVI ! 
France 3 : pour conclure, très rapidement un dernier souhait pour l'Hermione ? JMB : que l'Hermione nous revienne à Brest puis à Rochefort comme témoin de cette construction navale française qui a été si bonne

Pour plus de détails, cf. livres de JM Ballu : l'Hermione l'aventure de sa reconstruction (Vagnon), La Fayette's liberty ship of 1780,  (version anglaise chez IDF), et Bois de Marine, Les bateaux naissent en forêt (IDF).
 

mardi 14 avril 2015

La Fayette et l'Hermione, le départ pour l'Amérique !

La grande journée du 18 avril 2015 dans la rade de l'île d'Aix, de l'Hermione, entourée du Belem, de la Recouvrance et de la frégate La Touche Tréville et de milliers de bateaux, un très grand rassemblement festif pour le grand départ sur les traces de La Fayette :
- animations toute la journée,
- lever de l'ancre à 16 h pour un petit tour sur la Charente,
- retour à 20 h 30 devant Aix,avant de mettre les voiles pour les Canaries à 22 h 30.
Ensuite ce sera la côte américaine en commençant par la baie de la Chesapeake (Yorktown, Annapolis, Baltimore) puis Philadelphie, New-York et Boston...

Jean-Marie Ballu sera sur place à l'île d'Aix avec la presse pour raconter la construction de la frégate, chênes et résineux. Voir également ses articles récents ou en cours de parution dans diverses revues (Neptunia, Marine & Océans, La Forêt Privée, Forêt entreprise, Forêts de France etc.).
Passage en direct à Europe 1 le 17 avril à 13 h et à FR3 Poitou-Charente le 18 à 13 h et 15 h 30.


Moment de remerciements pour l'association Hermione-La Fayette et pour tout l'équipage !
Pour plus de détails, se référer à Bois de Marine et l'Hermione, l'aventure de sa reconstruction, et à sa version en anglais :
La Fayette's liberty ship of 1780.

Le mot des livres a aussi demandé à Jean-Marie Ballu son mot :
il a choisi "Herminette" et ce mot est en ligne sur
http://www.lesmotsdeslivres.fr/auteur-46675-jean-marie-ballu-.htm

lundi 16 mars 2015

Hermione et Victor Hugo "93"


Vivre à bord de l'Hermione pendant un coup de tabac rappelle la magnifique envolée de Victor Hugo dans le roman "93"(1793) contant les conséquences d’un mauvais amarrage d’un canon, monstre d'airain. Il endommagea la batterie de la Claymore, qui coula dans un combat naval devenu inégal.
"Un canon qui casse son amarre devient brusquement on ne sait quelle bête surnaturelle. C'est une machine qui se transforma en un monstre. Cette masse court sur ses roues, a des mouvements de bille de billard, penche avec le roulis, plonge avec le tangage, va, vient, s'arrête, paraît méditer, reprend sa course, traverse comme une flèche le navire d'un bout à l'autre, pirouette, se dérobe, s'évade, se cabre, heurte, ébrèche, tue, extermine. C'est un bélier qui bat à sa fantaisie une muraille. Ajoutez ceci : le bélier est de fer, la muraille est de bois.../... Il continuait l'exécution du navire. Il avait déjà fracassé quatre autres pièces et fait dans la muraille deux crevasses heureusement au−dessus de la flottaison, mais par où l'eau entrerait, s'il survenait une bourrasque. Il se ruait frénétiquement sur la membrure ; les porques très robustes résistaient, les bois courbes ont une solidité particulière ; mais on entendait leurs craquements sous cette massue démesurée, frappant, avec une sorte d'ubiquité inouïe, de tous les côtés à la fois"...
Heureusement à bord de l'Hermione, Anne-Laure, l'Officier Canonnier, veille en permanence au très bon amarrage de ces masses (1,9 t par canon de 12). Visitez l'Hermione actuellement, et jusqu'au prochain grand départ, dans le bassin des chalutiers  de la Rochelle. L'Hermione se prépare, commence ses approvisionnements, notamment en chargeant des barriques de cognac... et retend son gréement. N'oubliez pas : la Rochelle sera en fête du 4 au 6 avril (Pâques) et l'association Hermione vous attend.

mercredi 11 mars 2015

Bois d'aviation réédité. Mosquito, CAP 10, Robin...

le Mosquito, l'un des plus remarquables chasseurs et bombardiers de la Seconde guerre
 Reconnu par deux prix, le Prix des Ailes 2014 (France Bleu), remis par Michel Polacco, au Festival « Des Étoiles et des Ailes » de Toulouse, et le Prix du livre aéronautique 2014 des Vieilles Tiges et des Vieilles Racines, le livre Bois d'aviation, est déjà en cours de réédition.
De plus il avait été labellisé par le Comité du centenaire de la Première guerre,
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Il raconte la construction de nombre d'avions en bois, hier et encore aujourd'hui comme le CAP 10 ou le Robin.
Il est donc toujours disponible chez son éditeur l'IDF :
tel 01 47 20 68 39, ou idf-librairie@cnpf.fr

Ci-contre réalisation d'un dièdre d'aile de Robin, et à droite ci-dessous, construction d'un fuselage de CAP 10 chez Air-Menuiserie à Bernay (27).

lundi 23 février 2015

L'Hermione, La Rochelle et l'île d'Aix, Plans-Reliefs

Après son passage en cale de radoub à La Rochelle pour se refaire une propreté... et une peinture de sa coque, l'Hermione vient de refaire deux jours d'essais en mer avant de revenir le 22 février dans le port de à La Rochelle. Mais la rade de l'île d'Aix, où notre Hermione avait jeté l'ancre dès sa première sortie, était le point de mouillage sécurisé à la porte de Rochefort, pour attendre la marée. C'est aussi de là qu'elle partira le 18 avril 2015 pour son périple américain sur les traces de La Fayette.
Les abords de l'arsenal de Rochefort, où frégates et vaisseaux étaient construits, étaient protégés par le Fort de la rade de l'île d'Aix, et plus au nord, par la citadelle de Saint Martin de Ré, sur l'île de Ré, avec son adorable et minuscule port pour petites embarcations, tous deux fortement défendus par des canons de fort.  Les plans reliefs, initialement au Louvre puis aux Invalides, présentent les deux forts de l'île d'Aix  et de Saint Martin de Ré, défendant les accès de Rochefort. Ils sont visibles aux Musée des Plans Reliefs aux Invalides, et la visite,  vaut vraiment le détour !


Remerciements au Musée des Plans Reliefs pour sa courtoisie (en haut à G., Aix, cliché Christian Carlet ; à D. Ré, photo faite avec l'autorisation du musée).
Le Musée de l'Armée, présente aussi de très belles collections de canons de fort, artillerie terrestre, plus imposante évidemment que l'artillerie embarquée.
Et sur l'Hermione, beauté des 8 canons de 6 sur le gaillard, prêt à tirer... à blanc ! et de même à l'étage inférieur pour les 26 plus gros canons de 12 du pont de batterie.  Merci encore à l'association Hermione La Fayette pour avoir réalisé l'Hermione ... réel musée historique flottant. Visitez l'Hermione actuellement dans le bassin des chalutiers au centre de la Rochelle. Allez aussi visiter les Musées de la Marine, à Paris, Rochefort, Brest...


mardi 10 février 2015

De Louis XIV à aujourd'hui, le cerf s'emballe et grimpe en montagne, exposé de l'ONCFS à l'AFEF

Louis XIV aurait dit "aux grands bois, les grands cerfs..." signifiant ainsi que les massifs forestiers étendus étaient le meilleurs territoires pour le cerf. Les paysans se plaignaient des dégâts à leurs cultures, dus au passage des équipages, mais le cerf était peu présent sauf dans les grandes forêts de la Couronne.
Le cerf n'a cessé de progresser depuis la loi du plan de chasse de 1963, l'extension de 1979, l'obligation judicieuse du tir à balle et les modifications agricoles. Après ce plan quantitatif, maximum, l'instauration de plans trop qualitatifs a rendu l'efficacité de la chasse plus difficile, d'où un non-respect. Le système instauré pour limiter les prélèvements ne s'est pas révélé pertinent pour limiter les populations. Dans certaines forêts les dégâts, non indemnisés au contraire des dégâts agricoles, sont tels que les peuplements forestiers ne sont plus  régénérés.

Aujourd'hui le cerf, en surnombre dans certaines forêts, colonise de petites forêts, d'autres départements et monte en altitude. Comme l'a indiqué François Klein de l'ONCFS (CNERA cervidés sangliers), lors d'un petit-déjeuner de l'Association Française des Eaux et Forêts (AFEF) au Club du Musée de la Chasse,  "la colonisation se poursuit" en présentant deux cartes,1985 et 2010.
L'évolution des demandes de plan de chasse et des prélèvements de cerfs depuis 1973, malgré une inflexion depuis 1999, montre une progression, mais les prélèvements sont encore insuffisants pour maitriser les effectifs de cerfs ; en effet la courbe serait horizontale si le prélèvement correspondait au recrutement annuel (équilibre). Bref pour l'avenir des forêts, il faut augmenter les plans de chasse et maitriser les populations.
Il est très sympathique de voir le cerf, magnifique, coloniser de nouveaux territoires, mais il vient souvent s'additionner à d'autres grands ongulés, chevreuils, chamois et mouflons ou bouquetins déjà présents. Il faut se préoccuper plus encore des possibilités de régénération des forêts, en donnant des plans de chasse dès l'apparition du cerf dans les forêts où il n'est pas désiré, et en simplifiant les plans de chasse ailleurs.

vendredi 6 février 2015

Hermione : carénage et travaux avant le grand départ













Entrée début février dans une forme de radoub de La Rochelle, l'Hermione va subir un carénage, nettoyage de la coque, si belle, qui n'apparait pas très sale et se révèle en très bon état. Après grattage, la peinture a commencé (près de 500 litres d'antifouling ).
La frégate en sortira le 20 février pour quelques jours d'essais moteur en mer avant son départ en avril 2015 ; les propulseurs électriques se sont révélés défaillants et il faut revenir aux deux prototypes qui ont bien fonctionné en octobre et novembre, mais avec l'obligation de limiter à 40 % leur puissance  (voir l'excellent blog de l'Association.. ).

Photo de droite (jmb) : à l'intérieur, on voit les propulseurs électriques "prototypes" surmontant les POD. Ils vont être remis en place pour remplacer  les "nouveaux" propulseurs... hélas à nouveau défaillants, trahison nette de la technique moderne, pas de celle de Louis XVI !
Photo du bas : la coque apparaît avec peu de salissures ; les propulseurs POD (orientables, toutes directions) sont surmontés d'un moteur électrique. 



mercredi 14 janvier 2015

Hermione Radio Courtoisie, RFI et le Point


175 pages, 17x25 cm, 20 € aux éditions Vagnon (Fleurus).
L'Hermione  et Bois de Marine, deux livres de Jean-Marie Ballu, évoquant les récents essais en mer de l'Hermione, viennent de connaitre une nouvelle édition augmentée de 20 pages (cf. pages suivantes) :
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169 pages, 24x30 cm,
35 € aux éditions IDF (Institut de développement forestier)














A cette occasion Radio-Courtoisie diffusera une émission d'une heure les :
-mardi 27 janvier :10h45 à  11h45 et 14h à  15h,
-mercredi 28 janvier de 6h à   7h,
-samedi 31 janvier de 14h à  15h. 
Puis en écoute  à  la  demande sur le site internet  pendant 8 jours.

Radio France International, RFI vient également de rediffuser une interview de l'auteur sur  "Bois d’aviation. Sans le bois, l’aviation n’aurait jamais décollé", à l'occasion des prix reçus : Prix des Ailes 2014 (France Bleu) le 15 novembre 2014,et Prix du livre aéronautique 2014 le17 décembre.
Le Point du 1er janvier 2015 signale également ces 2 prix et le label du centenaire accordé à ce livre.