
Le cerf n'a cessé de progresser depuis la loi du plan de chasse de 1963, l'extension de 1979, l'obligation judicieuse du tir à balle et les modifications agricoles. Après ce plan quantitatif, maximum, l'instauration de plans trop qualitatifs a rendu l'efficacité de la chasse plus difficile, d'où un non-respect. Le système instauré pour limiter les prélèvements ne s'est pas révélé pertinent pour limiter les populations. Dans certaines forêts les dégâts, non indemnisés au contraire des dégâts agricoles, sont tels que les peuplements forestiers ne sont plus régénérés.
L'évolution des demandes de plan de chasse et des prélèvements de cerfs depuis 1973, malgré une inflexion depuis 1999, montre une progression, mais les prélèvements sont encore insuffisants pour maitriser les effectifs de cerfs ; en effet la courbe serait horizontale si le prélèvement correspondait au recrutement annuel (équilibre). Bref pour l'avenir des forêts, il faut augmenter les plans de chasse et maitriser les populations.
Il est très sympathique de voir le cerf, magnifique, coloniser de nouveaux territoires, mais il vient souvent s'additionner à d'autres grands ongulés, chevreuils, chamois et mouflons ou bouquetins déjà présents. Il faut se préoccuper plus encore des possibilités de régénération des forêts, en donnant des plans de chasse dès l'apparition du cerf dans les forêts où il n'est pas désiré, et en simplifiant les plans de chasse ailleurs.