Le confinement a été terrible pour les libraires et les éditeurs, alors pourquoi pas offrir des livres pour Noël et la Saint-Sylvestre. La lecture permet de rester bien au chaud, confiné chez soi, et de voyager en pensée dans les bois... ou en mer !
samedi 5 décembre 2020
Offrir des livres pour les fêtes, la beauté du bois
mercredi 30 septembre 2020
#AFEF, actualités, actions en cours. Rapport #Cattelot et #bioéconomie, #Claude Roy.. Conférence du 24 septembre 2020. Editorial n°2
#AFEF, actualités, actions en cours. Rapport #Cattelot et #bioéconomie, #Claude Roy.. Conférence du 24 septembre 2020. Editorial n°2
En
préambule à la conférence bioéconomie du jourNathalie, Jean-Marie et Claude Roy /Photo P Lacroix
, différents sujets ont été
évoqués.
1 Les activités récentes de l’AFEF
ND de Paris : Après le drame de Notre Dame de Paris du 15 avril 2019, l’AFEF avait réagi immédiatement ; puis à de nombreuses reprises elle a traité de la restauration à l’identique en chêne de sa charpente, acquise semble-t-il depuis le 10 juillet 2020. Mais les travaux prennent et ont déjà pris plusieurs mois de retard (retrait de l’échafaudage) en partie à cause du coronavirus.
L’actualité des
« arbres de Noël » ; l’AFEF
a encore été l’une des premières à réagir, le 12 septembre 2020, contre la
décision dérisoire et punitive du
nouveau maire de Bordeaux de suppression des « sapins morts de Noël », ignorant que le sapin vert est
symbole de joie et de vie éternelle.
L’extension du raisonnement aux salades et fleurs coupées, a permis
d’aider à contrer la volonté illusoire de développer la construction en bois…
sans couper un arbre. Cette idéologie déplacée a été largement rejeté par les médias et l’opinion. Dans ce texte (cf. articles
précédents ci-dessous du blog) nous avons tenu à rappeler que les forestiers sont les précurseurs sérieux
d’une écologie véritable.
Dans le même ordre de réflexion, notre éditorial du 18 mai dernier (cf. articles précédents du blog) rappelait sous le titre « en 2020, reprise, relance et ou opportunité d’une vraie transition pour la forêt et le bois » qu’il faut souvent un grand choc (comme celui mondial du coronavirus) pour engendrer un vrai changement et donner une vraie place à la forêt et au bois. Notre filière ne doit pas être oubliée dans la relance et la transition écologique en cours. Il a été largement diffusé aux ministres et aux parlementaires des groupes forêt, et en particulier à Mme Cattelot qui a le 5 juin, auditionné votre président dans le cadre de sa mission.
L’actualité ; le
rapport de la députée Anne-Laure
Cattelot vient de paraître. Elle l’a adressé immédiatement à l’AFEF et nous
l’en avons remercié « Nous allons l'étudier avec beaucoup d'intérêt». En
première lecture, après une compilation
d’informations bien sourcées sur la forêt et la filière, le rapport fait
des propositions intéressantes, néanmoins, certains de nos membres ont déjà
écrit relevant notamment que la
limitation des coupes rases à 2 ha, malgré une petite soupape, est assez
incompatible avec le désir de tripler la mobilisation du bois. Les concessions politiques faites à
certains ne vont peut-être pas dans le sens de la survie, ou du développement
économique de la filière.
En cette nouvelle période pré-électorale, nous
devons veiller à ce que certaines positions ou surenchères idéologiques ne
soient pas au détriment de la forêt et du bois. Sans conclure, restons
prudents, l’AFEF attend les avis de ses membres sur ces propositions.
Depuis, 4 organisations professionnelles dont FBF et FBIE, ont salué le 21 sept. ce travail et ses propositions, dont la reprise des plantations ; elles espèrent une mise à l’agenda du Gouvernement.
2 La conférence du jour,
la « bio économie »
Une excellente réunion conférence le 24 septembre avec
Claude Roy, ingénieur général honoraire des Ponts des Eaux
et des Forêts et président-fondateur du Club des Bioéconomistes, brossant un
panorama de la place du végétal et du bois dans le développement futur, allant
du nucléaire, au solaire et à l’hydrogène. On y a évoqué la bio
économie en général et l’économie forestière en particulier, les conditions de
la protection simultanée de la nature, en équilibre avec la protection de la biodiversité…
Des vérités, des propos parfois décapants suivis
d’échanges de très haut niveau grâce à l’exceptionnelle addition des compétences
et expérience des actuels ou anciens dirigeants de la filière forêt-bois
présents. Le rapport Cattelot a été évoqué mais les 2 ha de coupes rases ont
été considérés comme posant problème.
C’est l’une des caractéristiques de l’AFEF, permettre des échanges constructifs dans une vraie liberté d’expression en toute courtoisie. Les membres ont reçu son exposé et un compte-rendu détaillé sera prochainement donné sur le site.
3 le futur
Comme les réunions deviennent impossibles, limitées à
10 personnes, le coronavirus impose à l’AFEF comme à d’autres, de réfléchir à poursuivre
notre rôle de club de réflexion et nos échanges constructifs, voire
nos AG, en faisant évidemment appel notamment aux courriels, blog et
visio-conférences. Notre Secrétaire Général
et notre commission de communication y ont été sensibilisé et y réfléchissent.
L’AG
du 24 mars 2020 n’a pu se tenir du fait du confinement. Elle devait être
reportée en novembre mais du fait de la décision gouvernementale du 23
septembre, nous vous proposerons prochainement la meilleure solution vu les
circonstances.
Jean-Marie Ballu
mercredi 16 septembre 2020
Le sapin de Noël, un symbole du vert
Comme président de l'AFEF, voici le communiqué que j'ai adressé dès le 12 sept. 2020.
Pourquoi le maire de Bordeaux veut-il
tuer notre traditionnel sapin, symbole du renouveau de la vie, en refusant
d’ériger ce qu’il qualifie sinistrement « d’arbre mort de Noël » ? Il
est pourtant un parfait symbole « vert » de l’éternité. L’arbre de
Noël est une tradition ancienne qui
apporte la joie et ne fait de mal à personne.
L’AFEF estime que s’en prendre à cet arbre symbole pour le tuer, est dérisoire.
Pourquoi le nouveau
maire de Bordeaux veut-il tuer le sapin de Noël ?
Contrastant avec une
nature dénudée, triste et en repos hivernal, depuis la période romaine les
végétaux à feuilles persistantes, houx, chêne vert ou résineux, symbolisent la
vie éternelle, le renouveau de la vie et la force ; ils ornaient ainsi le
front des vainqueurs.
Le sapin est un symbole
d’éternité païen très ancien. Le missionnaire Saint Colomban, qui érigea en
l’an 590 le monastère de Luxeuil (Vosges du Sud, Haute-Saône), christianisa avec
une croix et de nombreuses lanternes apportées par la population pour
l’illuminer, un vieux sapin, objet d’un ancien culte païen, culte de l’arbre
développé en particulier par les Scandinaves et les Germains.
Décoré de pommes
rouges, le sapin notamment célébré lors du solstice d’hiver était l’arbre du
paradis et on le mentionne en 1510 en Lettonie et en 1521 à Sélestat. C’est en
Alsace et dans les Vosges que semble remonter la pratique d’aller chercher en
forêt un beau sapin pour décorer la ville.
Au XVIIe siècle déjà, les aubergistes de Mulhouse décoraient
leur façade de branches de sapin prélevées dans la forêt voisine du Tannenwald
(délibérations de 1667 et 1680).
Aujourd’hui, l’arbre de
Noël est une façon d’amener une partie de la forêt au cœur des villes pour la
présenter aux urbains. A plusieurs reprises les forestiers comme les
agriculteurs ont aussi su présenter des champs de blé et de petites parcelles
de forêt aux centres des villes comme sur les Champs-Elysées. C’est simplement une bonne communication pour
sensibiliser les citadins à la nature.
L’Association Française
des Eaux et Forêts (AFEF) estime que vouloir supprimer le symbole de l’arbre de
Noël est inutilement punitif, il vaudrait mieux se préoccuper des difficultés
de la filière forêt-bois et de la survie des forêts attaquées par la sécheresse
et certains insectes.
Les forestiers font
partie des plus anciens protecteurs de la nature et véritables écologistes ;
ils sont heureux de pouvoir présenter aux citadins des échantillons de vraie
nature, des confettis de forêt, en attendant qu’ils aient l’occasion de se
ressourcer dans la forêt même. Dans un monde de plus en plus minéralisé et
urbanisé, mettre une touche de vert joyeux avec les arbres de Noël participe à
la communication pour la connaissance et la protection des forêts.
L’Edit de Brunoy de
Philippe VI de Valois en 1346 édictant que les coupes de bois doivent être
réglées de façon à se soutenir perpétuellement pose parfaitement les fondements
de la gestion soutenable, depuis organisée par des aménagements ou des plans de
gestion qui préservent pour l’avenir nos forêts ; la plupart sont
certifiées PEFC.
Quant aux arbres de
Noël, épicéas sapins (blancs ou de Nordmann) ils sont pour l’essentiel plantés
et cultivés hors forêt à cet effet, en milieu agricole (plus de 5 millions par
an). Seuls les quelques rares grands sapins sont prélevés en forêt avec précaution
et sans aucun dommage.
Avec le feu dans la
cheminée réchauffant l’ambiance, l’arbre de Noël est un symbole de joie et de
la magie de Noël mais aussi de lutte de la forêt contre la pollution et le
réchauffement climatique. Pensons à la joie des enfants et ne soyons pas
punitifs.
On ne peut vouloir
utiliser un maximum de bois, matériau renouvelable et écologique essentiel,
dans la construction de nos maisons, dans l’ameublement et dans le chauffage
durable des logements et ignorer naïvement que ce bois provient d’un arbre
coupé. Couper des arbres fait partie du cycle normal dans la nature, comme
récolter son blé, mais à condition de gérer de façon soutenable nos forêts
comme c’est le cas en France.
Le nouveau maire de
Bordeaux a décidé de supprimer le traditionnel arbre de Noël des places de la
ville car « il ne veut pas présenter un arbre mort de Noël». Préfère-t-il ériger un arbre en
plastique ? Ces sapins en plastique polluant sont malheureusement proposés
mais ne sont plus qu’une fausse image de la nature. Ce concept de l’arbre mort
relève de la même vision que ne plus couper une salade. Il lui faut aller plus
loin et interdire aussi les marchés aux légumes fraichement tués et aux fleurs
coupées, ces dernières également preuve d’amour et source de joie... La mort
est pourtant le sort inéluctable de tout être vivant.
Il tente d’argumenter « il
est trop couteux de faire traverser la France et d’ériger ces grands
sapins ». Bordeaux est au cœur de l’Aquitaine, région très forestière, et
refuser l’arbre de Noël est un affront fait à sa Région et à ses habitants. Car
des résineux - sapins, épicéas, douglas,
etc. – existent aussi à bien moindre distance. Solution de repli, si c’est
vraiment un problème de coût, ériger un beau pin maritime d’âge moyen au port
encore conique, serait un sympathique symbole des Landes.
Même les plus petites
communes rurales savent trouver à proximité et à très faible coût leur arbre de
Noël et le mettent en place avec leur service technique pour la joie de leur
population.
L’AFEF estime que s’en
prendre à cet arbre symbole pour le tuer, est triste et bien dérisoire.
AFEF, jmb 12 septembre 2020.
vendredi 5 juin 2020
Jean-Marie Ballu auditionné par Anne-Laure Cattelot, députée en mission forêt-bois
samedi 7 mars 2020
#Notre-Dame de Paris, sa #forêt et le peu de #chêne nécessaire. Les #Compagnons charpentiers
Au Grand-Palais seront présentés 2 fermes et, intercalés, 5 "Chevrons-formant-fermes" réalisés par les "Compagnons du devoir et du Tour de France" (apprentis des ateliers de Gennevilliers), voir schéma ci-dessous.
La quantité de bois nécessaire est la même que celle de l'Hermione, c'est-à-dire une goutte d'eau pour notre forêt (cf. notre article du 30/04/19 et nous reviendrons sous peu sur ce point).
Photos de détails beauté des assemblages par tenons et mortaises , et, à droite, par "tenon traversant claveté".
De véritables sculptures sur bois !
mercredi 19 février 2020
#Histoiredesforêtsfrançaises au #salon international de l'agriculture Porte de Versailles. #Histoire #Forêt
Il devrait compter et figurer dans les bibliothèques de tous nos amis forestiers ou amoureux de la nature.