Plaque de garde "Forêts Nationales" de 1801. |
Dans le livre "250 réponses aux questions des amoureux de la forêt" paru en 2006, l'auteur décrivait l'origine (1359, réaffirmé par l'édit de Moulins de 1566) de l'inaliénabilité des "forêts royales", "de la Couronne", devenues "nationales" à la Révolution, puis "domaniales".
Ce texte, sans lien avec les rumeurs actuelles de cessions de forêts domaniales, se terminait par la phrase : "Espérons,
dans un monde où la protection des forêts est d’utilité générale pour la
planète et où le privé, à part quelques philanthropes, ne peut investir dans un
très long terme, que l’État et les collectivités sauront ne plus aliéner les
forêts."
La seule exception admise historiquement dès le XVII e
siècle était "l'engagement", sorte de prêt avec élastique ; le roi pouvait gager une partie du domaine mais avec faculté
perpétuelle de rachat et seulement pour financer une guerre ; mais nous ne sommes plus en guerre depuis 1945 ! Tout au plus peut-on échanger des parcelles isolées pour résorber des enclaves et restructurer les limites dans l'intérêt patrimonial.
Toutes les lois d'aliénation des forêts (Louis-Philippe etc.) ont rencontré une forte hostilité des Conservateurs des Eaux et Forêts et des personnels forestiers.
Toutes les lois d'aliénation des forêts (Louis-Philippe etc.) ont rencontré une forte hostilité des Conservateurs des Eaux et Forêts et des personnels forestiers.
On ne vend pas les bijoux de famille, le capital, pour payer des échéances de fonctionnement ou équilibrer le budget de l’État ou de l'ONF.